Véritable somme résultant de 30 années de recherche, cet ouvrage propose une réflexion d'ensemble sur le traitement de la question environnementale. Appliquée aux enjeux environnementaux, l'approche méta-économique considère l'économie, la réelle et la pensée, comme un système en relation avec la biosphère et structuré par des institutions. Les problèmes d'environnement, comme le dérèglement climatique planétaire, sont rapportés à l'organisation des sociétés et aux régulations qui en découlent. Sous l'éclairage de la théorie des systèmes complexes, de la théorie de la justification et de la réflexion éthique, les thèmes classiques de l'économie de l'environnement présentent un nouveau visage. En univers controversé, le regard sur l'action collective s'en trouve renouvelé.L'ouvrage est destiné aux étudiants en master ou doctorat d'économie de l'environnement ou de sciences de l'environnement. Il est recommandé aux élèves des écoles d'ingénieurs et de gestion, aux étudiants des instituts d'études politiques, et aux responsables et animateurs qui, dans le public ou dans le privé, souhaitent réfléchir sur leurs pratiques.« Olivier Godard a consacré ses recherches au CNRS et son enseignement à l'École polytechnique et à Sciences-Po à une analyse en profondeur des questions posées par l'économie et la politique de l'environnement dans une acceptation très large. Son approche, qui mobilise également les disciplines des sciences sociales et de la philosophie morale et politique, se caractérise par une curiosité d'esprit et une culture étendue du sujet alliées à une grande rigueur intellectuelle. Dans cette somme, Olivier Godard s'emploie à présenter et expliciter les enjeux complexes, théoriques et pratiques, du développement durable avec, tout à la fois, une distance scientifique et un engagement intellectuel qui sont la marque de son oeuvre. »Lucien Chabason, conseiller à la direction de l'Institut du Développement durable et des relations internationales (IDDRI), Sciences-Po, Paris. « Ce traité sur l'environnement et le développement durable est véritablement encyclopédique. S'appuyant sur les nombreux articles de l'auteur, il couvre tout, depuis les fondements de la décision microéconomique dans l'incertitude jusqu'aux détails de la conception des systèmes d'échange de quotas de carbone, du paradoxe d'Ellsberg aux problèmes de justice distributive. Hormis un petit nombre d'exceptions bien choisies, le livre parvient à offrir un traitement réellement profond de concepts et théories économiques difficiles sans user de formules mathématiques. Mais il n'y a aucun doute sur la rigueur de l'analyse sous-jacente. En dépit de son ambition et de sa taille encyclopédique, le livre permet de découvrir une approche personnelle, accessible et intéressante, des sujets traités. Cet ouvrage est à recommander fortement à la fois comme un manuel pour les économistes, les politologues et les étudiants en sciences de l'environnement et de façon plus générale comme un ouvrage de réflexion pour tous ceux qui s'intéressent au développement durable et au problème du dérèglement climatique planétaire. »Thomas Sterner, professeur d'économie de l'environnement, Université de Göteborg, Suède, professeur invité au Collège de France, Chaire de développement durable - Environnement, énergie et société, 2015-2016. « Olivier Godard nous propose une nouvelle analyse, magistrale et stimulante, des liens entre environnement et économie, entre pollution et précaution, entre politique et philosophie. Il nous appelle à repenser de vieilles controverses et à trouver de nouvelles façons d'intégrer tout ce qui compterait vraiment dans un avenir que nous aurions su rendre prometteur. »Jonathan B. Wiener, professeur de droit et de politique environnementale, Duke University, États-Unis.
Chercheur au CNRS de 1979 à 2014, Olivier Godard a consacré ses recherches et son enseignement aux interactions entre environnement et développement, d'abord au CIRED-EHESS dès 1973, puis au Laboratoire d'économétrie de l'École polytechnique à partir de 1998. Il s'est investi depuis 1990 dans le problème du changement climatique planétaire, parallèlement à ses travaux sur le principe de précaution.