Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Nature & Plein air
-
éviter le pire ; climat, biodiversité, pollution : 200 actions à la portée de tous
Gabriel Siméon
- Libre & Solidaire
- 1000 Raisons
- 11 Novembre 2021
- 9782372631259
Dans le contexte délétère actuel où chaque été les thermomètres s'affolent davantage, où les catastrophes naturelles ponctuent régulièrement l'actualité et où les prévisions scientifiques sont de plus en plus alarmantes, il devient impératif de changer notre modèle société. Changement climatique, effondrement des espèces animales et végétales, pollution de l'environnement, épuisement des ressources naturelles, etc., tels sont les problèmes qui circonscrivent notre présent et notre avenir ! À la lumière de ces faits, que et comment doit-on faire ?
L'auteur de cet ouvrage, loin de s'engouffrer dans les mêmes sentiers que de nombreux collapsologues, appelle chacun et chacune à agir au niveau de son quotidien. Même si l'on ne peut faire l'impasse de politiques publiques qui assurent véritablement la préservation de l'environnement, il nous faut dans le même temps prendre conscience des moyens qui sont à notre portée.
Un véritable guide proposant plus de 200 solutions à la portée de tous pour agir efficacement dans 20 domaines de la vie quotidienne - « La voiture », « Le logement », « La viande », « L'épargne », « L'entourage » - et ainsi susciter la prise de conscience de chacun pour le bien-être de tous.
-
Petit dictionnaire impertinent de la planète ; de A à ZAD
Jacques-rémy Girerd
- Libre & Solidaire
- 4 Juin 2020
- 9782372630900
Ce dictionnaire buissonnier revisite par ordre alphabétique, dans une visée modérément encyclopédique, les mots et les notions relevant de l'état de santé de notre planète : son pouls, la courbe de ses températures, sa radio pulmonaire, son bilan carbone et cardiaque, les détails de sa coloscopie, ses déficits immunitaires, ses états de sévices, ses confitures et ses déconfitures... Parfois, devant la gravité de certains maux ou de certains mots, l'auteur avance des solutions qui sortent des sentiers battus et frisent l'impertinence clinique. Certains trouveront ces antidotes sagaces, d'autres légèrement tirés par les cheveux. Le fond est sérieux et documenté, la forme est ludique, humoristique, parfois iconoclaste. Les solutions proposées ouvrent à la réflexion. L'écologie est souvent traitée sur un mode grave, ici elle est explorée d'une autre manière, l'idée étant que chacun prenne la pleine mesure de la conjoncture et réfléchisse dans la bonne humeur au moyen de s'impliquer personnellement, par des actions individuelles ou des initiatives collectives, dans la sauvegarde de ce qui nous est le plus cher au monde.
-
La réalité est désormais là : on a cru en la croissance heureuse, elle ne l'est pas ; on a cru en la terre inépuisable, elle ne l'est pas ; on a cru que tout problème avait sa solution par une apologie de la technique et de la science, mais celles-ci ne peuvent résoudre l'ensemble des problèmes liés à l'essence même de l'humain. À trop vouloir accumuler, le capitalisme industriel puis financier ne connaît que le court terme et a oublié que le vivant n'était qu'une étape dans l'histoire de la planète. Il a tout saccagé : faune et flore, océans et terres, noyant la terre sous des tonnes d'immondices. Nous sommes donc bien devant une crise systémique.
Inutile de mettre en avant tel ou tel aspect de cette crise : elle est totale et signe la fin d'un cycle, celui du capitalisme hyperproductif, destructeur et incapable de se transformer. Peu importe le respect du vivant pourvu que l'on dégage des profits et des fortunes sans cesse plus ostentatoires. Il faut produire et toujours persuader de consommer. Aussi, est-il encore temps d'inventer un nouveau modèle de développement basé sur une autre façon de consommer, de produire, d'échanger dans la sobriété et la proximité ? Quelle part peut prendre l'économie sociale et solidaire dans une nécessaire érosion du néolibéralisme ?
Depuis deux siècles, les entreprises de ce secteur prouvent que l'on peut contribuer au bien commun en refusant la loi du marché. C'est à ces questions que Jean Gatel, ancien ministre de l'ESS, tente de répondre. Argumenté d'analyses récentes sur l'état du monde et de propositions concrètes, cet essai rend hommage à celles et ceux qui tentent d'alerte, d'informer, de résister avant qu'il ne soit trop tard. -
Le bluff du nucléaire ; le prétexte du climat
Jean-luc Pasquinet
- Libre & Solidaire
- 1000 Raisons
- 30 Janvier 2020
- 9782372630795
Avec ses 58 réacteurs et 1 100 sites renfermant des déchets nucléaires, la France détient le record du pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d'habitants. Pourtant, la filière nucléaire est en difficulté sur tous les fronts : concurrence des renouvelables, maîtrise des risques, fin de vie des réacteurs...
Aujourd'hui, le nucléaire est en déclin presque partout dans un monde et les catastrophes se succèdent. Les partisans de la « sortie progressive » ignorent le fait incontestable qu'il devient marginal dans la consommation finale d'énergie. Ils confondent lutte contre l'énergie produite par un réacteur et lutte contre la destruction du climat. Comment pouvons-nous encore justifier la continuité du nucléaire, malgré les problématiques insolubles telles que le démantèlement des centrales, la question des déchets impossibles à recycler, la création de zones inhabitables ? La France persiste dans cette voie dangereuse et est devenue le pays le plus nucléo-dépendant au monde pour sa production d'électricité. D'autres pays ont fait des choix différents. Pourquoi pas nous ?
Dans un climat de grande confusion générale, il est temps de se confronter à la réalité des faits, car cette énergie n'est pas la solution pour résoudre la crise du réchauffement climatique. Pourtant, l'arrêt immédiat est possible et son impact économique et environnemental faible.
-
Pour une écologie du vivant ; regards croisés sur l'effondrement en cours
Pierre Jouventin, Serge Latouche
- Libre & Solidaire
- 20 Juin 2019
- 9782372630849
Cet ouvrage réunit deux points de vue à la fois différents et proches. Pierre Jouventin, éthologue, a passé une grande partie de sa vie sur le terrain à étudier le comportement des animaux et à le rapprocher du comportement des humains.
Serge Latouche a enseigné l'économie et découvert rapidement des penseurs tels qu'Ivan Illich ou Nicholas Georgescu- Roegen qui l'on conduit à une critique de notre modèle de société et à préconiser la « décroissance ».
Ces deux approches conduisent à une convergence nécessaire entre les sciences de la vie et les sciences de l'homme.
C'est un véritable tour d'horizon de ces deux disciplines majeures, qui dans leur confrontation ouvrent des perspectives pour envisager notre devenir dans un monde qui a perdu ses valeurs et le sens du « vivre » en société.
Loin des pensées toutes faites, ces deux approches nous confortent dans la nécessité d'abandonner nos revendications infinies - « J'ai le droit de... » - pour nous réconcilier avec ce qui nous fait homme parmi les hommes.
Un livre essentiel pour mieux comprendre notre avenir.
-
éléments d'écologie politique : pour une refondation
Quentin Bérard
- Libre & Solidaire
- 1000 Raisons
- 11 Novembre 2021
- 9782372631198
Cet ouvrage se veut le fondement d'une véritable écologie politique s'émancipant des idéologies mystificatrices. Il se donne trois objectifs :
- D'abord rappeler une série de notions fondatrices et indispensables à toute démarche se réclamant de l'écologie politique ;
- Ensuite pointer les mythes, illusions et idéologies qui inhibent, obstruent, fourvoient toute tentative de penser les relations que la civilisation humaine a pu tisser avec la biosphère ;
- Enfin, alimenter les réflexions qui visent une profonde transformation de nos sociétés aujourd'hui engagées dans des impasses à la fois intellectuelles et politiques, et traversées par des crises civilisationnelles.
Ces réflexions nous incitent à la reconnaissance pleine et entière de l'altérité de la nature face à laquelle l'humanité ne peut qu'exister en créant lucidement, par sa propre liberté, ses modes d'organisation individuels et collectifs.
Le rapport à la nature n'a jamais été et ne sera jamais ni harmonie, ni contrat, ni dialogue apaisé : c'est une relation conflictuelle et complémentaire entre deux créations radicales, l'auto-organisation de la nature et l'auto-institution des sociétés humaines. Seule une autonomie redéfinie permettra de l'appréhender lucidement.
-
PCB des polluants invisibles et redoutables
Henry Augier
- Libre & Solidaire
- 1 Mars 2015
- 9782372630030
PCB, sous ces initiales anodines se cache l'une des pires pollutions que l'homme ait engendrées : les polychlorobiphényles.
Ces substances, qui n'existent pas à l'état naturel, ont longtemps été considérées comme un produit miracle aux usages multiples et aux propriétés remarquables. Elles ont envahi notre univers, on les trouve partout : dans l'eau, les aliments, les produits ménagers, les vêtements.
On s'aperçoit maintenant qu'elles sont un danger pour notre environnement : véhiculées par l'air et les eaux, elles se sont répandues dans tous les milieux, y compris dans l'espace maritime.
Bien qu'alertées par la communauté scientifique et médicale, les autorités ont laissé faire, en ne tenant compte que des intérêts financiers des grandes sociétés.
Au contact de la vie, ces substances contaminent la flore et la faune, et sont présentes au sein des écosystèmes et dans la chaine alimentaire. Elles pénètrent dans le sang, véhicule idéal pour atteindre tous les tissus et tous les organes.
Le bilan est effrayant et sans appel. Elles mettent gravement en danger la santé des êtres vivants. Elles sont a la base de nombreux problèmes de sante, dont certains très graves : allergies, diabète, maladies neurodégénératives, retards cognitifs, cancers, etc.
C'est, a l'échelle planétaire, l'un des plus grands scandales environnementaux de l'histoire de l'humanité
-
Ce qui nous fait ; l'avènement de l'Homo ecologicus ?
Florent Bussy
- Libre & Solidaire
- 19 Mai 2017
- 9782372630337
Interrogeons-nous sur ce qui nous fait : la vie, la nature, la société, la réalité, le passé et tentons de devenir maîtres de notre destin pour que le XXI e siècle soit celui de l'avènement d'Homo ecologicus.
Dans ce livre, l'auteur interroge ce qui nous fait : la vie, la nature, la société, la réalité, le passé. Et montre que les crises majeures qui nous menacent trouvent leur source dans les fantasmes qui nous dominent. Notre tâche est de nous penser nous-mêmes et de devenir les maîtres de notre destin. Le XXI e siècle peut-il être celui de l'avènement d'Homo ecologicus ? Quelles en sont les conditions et les obstacles ? Dans l'Antiquité, les Grecs parlaient d'hubris (démesure) pour condamner les aspirations à échapper aux limites de la condition humaine.
L'homme devait, tout en ayant les dieux pour modèles, accepter sa condition imparfaite de mortel. Au contraire, la modernité postule que la nature se réduit à une matière première, dont la science doit permettre connaissance et la technique la maîtrise.
Avec le libéralisme, la société doit relier de manière contractuelle des individus autonomes, sauf à empiéter sur leurs libertés. Les modernes que nous sommes sont animés par la croyance et l'espérance que rien n'est fixe et que notre action et notre puissance n'ont pas de limites. Pourtant, nous ne nous faisons pas nous-mêmes. La réalité dans laquelle nous vivons nous conditionne et nous limite, sans que cela implique la soumission à un ordre naturel et social immuable.
Solitude et toute-puissance relèvent du fantasme, alors que le désir de liberté est ce qui nous caractérise de la manière la plus profonde et constitue un acquis majeur de la modernité. Quelles en sont les conditions et quels en sont les obstacles ? Dans une langue très accessible, cette philosophie de l'homme à l'époque de la crise écologique tente de présenter des pistes pour une réconciliation de l'humanité avec elle-même.
-
Mers et océans ; sauver notre devenir
Frederick Herpers, Antoine Gitton, Collectif
- Libre & Solidaire
- Autonomia
- 17 Septembre 2020
- 9782372630726
Penseurs, rêveurs, artistes, historiens, chercheurs, acteurs engagés, les auteurs de cet ouvrage sont issus de milieux les plus divers. Ils nous confient leurs questionnements, leurs inquiétudes et leurs doutes, mais aussi leurs espoirs. L'ensemble de leurs contributions a pour objectif de fournir au citoyen des pistes pour réfléchir non seulement à l'océan, avenir de l'humanité, mais également et surtout au rôle que chacun peut tenir pour le sauvegarder.
L'océan couvre plus des deux tiers de la Terre. Jadis vide d'occupants, les hommes se le sont peu à peu approprié. Au fil des ans, ils l'ont utilisé pour se déplacer et y ont prélevé toutes les ressources possibles (poisson, sable, algue, pétrole, gaz, énergie marine, métaux...). Aujourd'hui, l'océan ne va pas très bien :
La surpêche se poursuit inexorablement, la biodiversité marine s'appauvrit quasiment partout sous l'effet des pollutions, l'exploitation industrielle de la mer se développe à mesure que la technique progresse. L'espace maritime est désormais à la merci de tous les prédateurs, il suffit d'y mettre le prix ! Hors du contrôle des citoyens, éliminé du champ de l'intérêt collectif, les lobbies s'en sont accaparés pour privatiser ses ressources, avec la complicité des États qui bien souvent, ont démissionné en leur laissant les mains libres.
Il est peu probable que cette situation s'améliore sans une réaction résolue des citoyens du monde. Il est primordial qu'ils soient associés à l'espace océan, comme ils peuvent l'être, en bonne démocratie, à la chose publique. L'espoir naîtra de cet effort commun !
-
Poissons ; histoires de pêcheurs, de cuisiniers et autres
Elisabeth Tempier
- Libre & Solidaire
- 4 Juin 2014
- 9782847300352
Notre littoral est peuplé de ces petits bateaux artisans qui larguent l'amarre bien avant l'aube pour aller piéger quelques poissons dont nous avons oublié parfois les noms et les saveurs. Réglés sur la nature, familiers de leur jardin maritime, les pêcheurs, ces hommes singuliers, aux antipodes des industriels de la pêche, ravageurs d'océans, nous dévoilent un univers coloré, aux savoirs élaborés, fortement empreint d'humanité. Cette mer qui vient sans mur ni béton, sans mesure à nos yeux, juste là, à la porte de nos villes, se faufile en nos ports, s'insinue en nos estuaires. Petit saut sur le pont et nous voilà partis. De l'écume que l'on brasse et embrasse, l'on s'y détend pleinement, libre d'aller, de voguer, sillonner et plonger. C'est cet univers fantastique qui est conté tout au long des pages de ce livre allant de surprises en émerveillements : un beau voyage riche en embruns marins. Pêcheurs, chefs cuisiniers, photographes nous font partager leur métier, leur passion et l'amour du travail bien fait. La transcription des mots et des silences est un vrai bonheur pour ceux qui découvriront le métier des hommes et femmes de mer. Joan Roca, Gérald Passédat, Vincent Lucas, Michel Portos, Éric Sapet, Maria Magistà et bien d'autres cuisiniers émérites nous ont confié leurs recettes les plus originales. Carlo Petrini, fondateur de "Slow Food", a écrit la préface et Pierre Mollo, spécialiste mondial du plancton, la postface.
-
Il a fallu plus d'un siècle de combats et la mobilisation de milliers de personnes pour aboutir enfin, en 2012, à la création du parc national des Calanques. La joie fut immense puisque ce nouveau statut allait garantir la protection et la pérennité de ce site d'exception si cher aux Marseillais et si souvent menacé !
Mais cet enthousiasme laissa la place à une immense déception et à une grande colère lorsque le conseil d'administration autorisa le rejet des résidus toxiques de l'usine d'alumine de Gardanne.
De plus, le rejet des eaux d'égout d'un million d'habitants, l'insécurité des décharges des anciens sites industriels ainsi que la tolérance de la chasse sont autant de nuisances fragilisant l'équilibre écologique du parc.
Il est indispensable de faire du parc national des Calanques, débarrassé de toute pollution, un modèle du genre. N'est-il pas l'un des plus précieux fleurons reconnus de notre patrimoine national et le plus grand trésor naturel de la cité phocéenne ?!