La biographie de Louis-Benjamin Fleuriau de Bellevue peut sembler une gageure, tant elle conduit l'auteur à aborder des domaines différents. Les intérêts commerciaux et coloniaux de la famille - Fleuriau est né à La Rochelle dans une famille protestante de la bonne société - entraînent l'étude vers les îles à sucre, grande richesse de l'Ancien Régime. Les études du jeune homme à Genève conduiront vers la patrie du calvinisme. Son intérêt pour la science balbutiante qu'est la géologie le mènera dans différentes régions d'Europe et notamment en Italie, en compagnie des pionniers qui font alors naître cette nouvelle science. Fleuriau se fera ainsi un nom parmi les scientifiques du début du XIXe siècle par des réflexions et des études multiples sur le volcanisme. De retour à La Rochelle, ses objets d'intérêt scientifique vont toucher aussi bien les météorites que la forêt pétrifiée de l'île d'Aix, des améliorations utiles à l'agriculture... Le rôle de Fleuriau dans les institutions scientifiques et culturelles de La Rochelle et de la Charente situe également cette recherche parmi les études de régionalisme.
L'ouvrage de Christian Moreau permet de comprendre et d'analyse dans la durée historique les phénomènes naturels qui perturbent l'Aunis et 1a Saintonge. Pour cela l'auteur a compilé les événements sismiques, mais aussi chutes de météorites et tempêtes, qui ont été répertoriés depuis le Moyen Age dans cette région. L'Histoire a montré l'importance qu'il aurait été bon de lui accorder lors de la dernière catastrophe Xinthia (ou plutôt avant). La prévention des pertes en vies humaines reste un des objectifs de cet ouvrage.
Ce livret convie à une découverte inédite du site rochelais, installé sur un petit plateau calcaire bien protégé au fond d'un golfe. Le lecteur y apprend l'étonnante cohabitation entre les murs de deux histoires, l'humaine et la géologique. Le parcours indiqué en début d'ouvrage, en s'arrêtant sur 15 points principaux, lui dévoile l'histoire de la ville au travers de la description, des origines et des usages des pierres utilisées pour les bâtiments, les monuments et les pavés des ruelles. Le romeneur découvre les différents types de roches, les fossiles, les minéraux. Anecdotes et détails architecturaux jusqu'alors passés inaperçus, lui font voir la ville sous un jour nouveau.
Il y a un temps pour tout, un temps pour soi et un temps pour les autres ; il y a le temps qui passe, le temps qu'il fait et le temps qu'il faudra...
Quelques mots simples pour décrire les moments qui font une vie ; des images tendres et poétiques pour nous en raconter l'histoire.
Ce Code, avant tout à l'usage des étudiants qui suivent les cours de droit pénal des affaires et de droit pénal social dispensés à l'ULB, à l'UCL et à l'ULiège, présente l'essentiel des sanctions pénales et administratives applicables auxquelles sont confrontées les entreprises. Sont ainsi notamment abordés, à côté des dispositions essentielles du code pénal, du code d'instruction criminelle et du code judiciaire, le Code pénal social et les dispositions principales en matière de droit pénal bancaire, financier, boursier, fiscal ou encore du droit des sociétés.
Ce Code, avant tout à l'usage des étudiants qui suivent les cours de droit pénal des affaires et de droit pénal social dispensés à l'ULB, à l'UCLouvain et à l'ULiège, présente l'essentiel des sanctions pénales et administratives applicables auxquelles sont confrontées les entreprises. Sont ainsi notamment abordés, à côté des dispositions essentielles du code pénal, du code d'instruction criminelle et du code judiciaire, le Code pénal social et les dispositions principales en matière de droit pénal bancaire, financier, boursier, fiscal ou encore du droit des sociétés.
Le 50e congrès de la Fédération Histoire Québec a eu lieu au début de 2015 à Rivière-du-Loup. Ce numéro, qui souligne ce moment fort dans la vie de la Fédération, est entièrement dédié à la ville et à la région qui accueillaient ce grand rendez-vous. Les auteurs se sont donc laissés inspirer par la riche histoire du Bas-Saint-Laurent, une région marquée par la venue de nombreux politiciens, tel John A. MacDonald qui passait ses étés en villégiature à Rivière-du-Loup, mais aussi par les Malécites, une grande nation autochtone décrite par Champlain et Lescarbot dès 1604, ainsi que par les Acadiens ayant traversé la frontière au début du 18e siècle.
Professeure à l'Université de Montréal, directrice du CETUQ puis du CRILCQ, Micheline Cambron lit, écrit et enseigne sa passion pour la littérature québécoise, poursuivant sans relâche sa réflexion sur la société et les récits qui s'y entremêlent. Le numéro d'été de Lettres québécoises dresse le portrait de cette grande intellectuelle du Québec grâce à un entretien avec Karine Cellard ainsi qu'un recensement des ouvrages et articles qu'elle a publiés tout au long de sa carrière. Aussi dans ce numéro, un dossier sur le phénomène remarqué d'un « nouveau cycle » dans le monde de l'édition, la chronique « F@etus » rédigée par Christian Mistral et les critiques des plus récentes parutions de David Turgeon, Louis-Philippe Hébert et Marc Séguin, sans oublier celle du premier roman de Vickie Gendreau, intitulé « Testament », tragiquement disparue ce printemps.
En couverture du numéro d'automne de la revue Lettres québécoises, retrouvez l'écrivaine, dramaturge et traductrice Fanny Britt. Le dossier présente un autoportrait, puis un portait d'amitié par la dramaturge Alexia Bürger ; une lettre-hommage, une analyse critique de son oeuvre et de ses personnages et enfin, une plongée dans les oeuvres fétiches et inspirantes dans l'entretien « Une femme dans le soleil ». Un second dossier « Lire le théâtre » s'attarde aux écritures dramaturgiques contemporaines et consacre la pièce de théâtre comme oeuvre littéraire à part entière. On y retrouve un état des lieux de la publication du théâtre québécois, des parcours de dramaturges, un texte sur le travail d'édition des pièces de théâtre et une étude sur le Centre des auteurs dramatiques. Le cahier Création accueille une histoire vraie de Suzanne Myre, une suite poétique d'Hector Ruiz, et une lecture dessinée d'Alexandre Fontaine Rousseau et Xavier Cadieux.
Ce petit guide va vous aider à effectuer une balade historico-géologique dans le bourg, puis une promenade plus géologique sur le reste de l'île.
Située à 3.5km à l'est de l'île d'Oléron et à 4.5km de la côte, l'île d'Aix émerge au milieu du pertuis d'Antioche, à la sortie de l'embouchure de la Charente.
Petite par sa taille, l'île d'Aix est célèbre par son histoire, et tout particulièrement par celle qui la rattache à napoléon Ier, puisqu'elle fut notamment le dernier sol français qu'il foula avant de partir en exil.
Ce guide vous invite à une promenade à trois temps. Le temps du géologue permet de retrouver l'histoire de l'île au travers de la description, des origines et des usages des pierres utilisées pour les bâtiments, les monuments et les pavés des ruelles. Le temps du géographe reconstitue pour le lecteur l'histoire des paysages. Enfin, celui de l'historien retrace l'urbanisation et cherche à mieux connaître les hommes qui ont travaillé à son édification. Anecdotes et détails architecturaux jusqu'alors passés inaperçus, font voir le site sous un jour nouveau. Le propos illustre la diversité des matériaux utilisés par nos prédécesseurs pour construire les bâtiments. Il apparaît que le choix de ces matériaux a obéi aussi bien à des modes successives qu'à des contraintes économiques (proximité des carrières, facilité du transport des pierres, etc.) et techniques (dureté, débit, etc.).