«Le 5 mai 2017, durant l'entre-deux-tours de la présidentielle, un tweet révèle des milliers de courriels de l'équipe d'En Marche. Il sera massivement relayé pour tenter de faire basculer l'opinion, et avec elle l'élection.Qui était à la manoeuvre de ces MacronLeaks?Le GRU russe, qui aurait hacké les boîtes mail, l'alt-right, l'extrême droite française... et 20 000 bots, des robots pilotés par intelligence artificielle.»D'élection en élection, une lame de fond s'abat sur chaque citoyen:les réseaux sociaux nous manipulent et déchirent notre tissu social. De fait, la science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique. Comment se prémunir des intoxications à l'heure du vote? Une analyse stupéfiante doublée de pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous protéger et préserver nos démocraties.
«Nous ne savons pas ce qui nous arrive et c'est précisément ce qui nous arrive», écrit José Ortega y Gasset.Que nous arrive-t-il ? Qu'arrive-t-il à la France ? Au monde ? Notre impéritie vient-elle d'une myopie à l'égard de tout ce qui dépasse l'immédiat ? d'une perception inexacte ? d'une crise de la pensée ? d'un somnambulisme généralisé ?Tant de certitudes ont été balayées !Comment naviguer dans un océan d'incertitude ? Comment comprendre l'histoire que nous vivons ? Comment admettre enfin que, en dégradant l'écologie de notre planète, nous dégradons nos vies et nos sociétés ? Comment appréhender le monde qui se transforme de crise en crise ? Comment concevoir l'aventure inouïe de notre humanité ? Est-ce une course à la mort ou à la métamorphose ?Serait-ce à la fois l'un et l'autre ?Réveillons-nous !E. M.
Mi-artiste, mi-reporter, Mathieu Sapin suit Emmanuel Macron dans douze de ses voyages officiels à travers la France. Cette « filature documentaire » donne à voir une radioscopie facétieuse du pouvoir et de ses coulisses, qui se lit comme le roman vrai (et très graphique) de notre pays...
La pandémie a bouleversé les grands équilibres et scellé la rupture entre Chine et États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l'Est. Dans ce brillant essai, Thomas Gomart nous éclaire sur les nouveaux défis géopolitiques.
Dans l'échiquier mondial totalement polarisé, deux lignes de fractures convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les rivalités stratégiques et économiques. L'auteur décrit le retour de la compétition agressive des puissances et met en perspective les mécanismes profonds, cachés, qui transforment notre planète et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles ».
1 septembre 2001, États-Unis. Quatre avions disparaissent des radars.
À leur bord, des pirates de l'air s'apprêtent à commettre l'attentat le plus meurtrier jamais perpétré sur le sol américain. Entre 8 et 10 heures du matin, le monde entier suit la tragédie en direct à la télévision. Les images des avions s'écrasant sur le World Trade Center et le Pentagone marquent toute une génération.
Les tours jumelles s'effondrent en 102 minutes à peine. L'incendie s'éteindra 100 jours plus tard. Pour les États-Unis, c'est le début d'une guerre de 20 ans.
L'historien Garrett M. Graff fait oeuvre de mémoire. Grâce à plus de 500 témoignages sélectionnés parmi des milliers de transcriptions et d'enregistrements, le 11 septembre est raconté en direct, minute par minute, par ceux qui l'ont vécu.
Dans ce témoignage collectif exceptionnel se répondent les voix des pompiers, des occupants des tours, des passagers des avions détournés, des contrôleurs aériens et de l'entourage du président Bush.
UNE EXPÉRIENCE DE LECTURE IMMERSIVE ET BOULEVERSANTE
1972, Belfast, quartier catholique. Par une sombre nuit de décembre, une mère de famille est enlevée sous les yeux de ses dix enfants. Ils ne la reverront jamais...
Pourquoi une femme apparemment sans histoires s'est-elle retrouvée la cible de l'IRA ? Était-elle réellement une moucharde ? Et pourquoi, alors que tout le monde connaissait l'identité des agresseurs, personne n'a rien dit ?
En s'intéressant à l'« affaire Jean McConville », Patrick Radden Keefe, journaliste au New Yorker, revisite toute l'histoire du conflit nord-irlandais. Des manifestations du début des années 1960 jusqu'à la vague d'attentats qui a terrorisé tout le Royaume-Uni, en passant par les grèves de la faim de Bobby Sands et des Blanket men, il en révèle les derniers secrets, les zones d'ombre et, surtout, le prix à payer pour les individus.
Septembre 1944. Market Garden, l'opération du maréchal Montgomery consistant à donner le coup de grâce à l'Allemagne nazie en capturant les ponts hollandais qui donnaient accès à la Ruhr se déploie. Le plan était audacieux. Mais avait-il la moindre chance de réussir ? Quand il s'avéra un échec, les conséquences furent effroyables, en particulier pour les Néerlandais, qui avaient tout fait pour aider leurs libérateurs éphémères. Quant à Arnhem et Nimègue, villes cartes postales au coeur de l'Europe civilisée, elles se retrouvèrent dévastées et jonchées des cadavres d'innombrables jeunes soldats qui avaient payé de leur vie l'hubris de leur haut commandement.
En puisant dans une documentation prodigieuse et parfaitement maîtrisée composée pour beaucoup d'archives hollandaises, britanniques, allemandes, américaines et polonaises inexploitées, Antony Beevor nous fait vivre la terrible réalité d'un combat, rendant hommage à des milliers de héros anonymes que l'Histoire a oubliés.
Ce catalogue, qui prolonge l'exposition présentée au musée de l'Armée, se concentre sur l'année cruciale qu'est 1940 en la plaçant «à hauteur d'hommes». Année de la défaite, c'est aussi l'année de la signature des armistices, des débuts de l'occupation, de la création de la France de Vichy par le maréchal Pétain, de l'émergence sur la scène publique du général de Gaulle... Cet ouvrage décrypte ces événements et leurs conséquences sur les Français, s'interroge sur la manière dont ceux-ci vivent l'année 1940 en tant que prisonniers de guerre, internés, réfugiés, habitant en zone annexée, occupée, non occupée, dans les territoires de l'Empire, jusqu'à Londres, ville de la liberté.
Reinhard Hohn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du III? Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'État au profit de la «communauté» définie par la race et son «espace vital». Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale:quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.
En six mois, neuf millions de spectateurs ont regardé la série Chernobyl. Voilà l'histoire vraie.
Un témoin capital. Surnommé « l'homme légendaire » par le Washington Post, Igor Kostine est un témoin capital de la catastrophe de Tchernobyl. Le 26 avril 1986, quelques heures seulement après l'explosion, il survole la centrale. La radioactivité est si forte que toutes ses pellicules deviennent noires. Une seule photo pourra être sauvée : elle fera le tour du monde.
Les sacrifiés de l'atome. Surpris par l'ampleur de la catastrophe et par le silence des autorités, Igor Kostine décide de rester sur place et de vivre au milieu des 800 000 « liquidateurs » qui se succéderont sur le site de l'accident.
Lui-même irradié, il n'aura de cesse, vingt années durant, de photographier la centrale et la zone interdite qui l'entoure. Son histoire se confond avec celle de Tchernobyl.
L'opération Barbarossa, qui s'ouvre le 22 juin 1941 par l'entrée des Panzers de l'Allemagne hitlérienne en Union soviétique, est une guerre d'idéologies : le nazisme et son armée donnent alors la pleine mesure de leur potentiel de destruction. En face, le bolchevisme stalinien radicalise sa violence : la guerre ne change pas le stalinisme, elle l'exalte. En 1941, Wehrmacht et Armée rouge sont, de loin, les deux plus gros instruments militaires de l'époque. Dix millions d'hommes s'affrontent et se détruisent lors d'opérations militaires aux proportions monstrueuses : les plus gros encerclements, les percées les plus spectaculaires, les retournements les plus improbables aussi.
Combats, exécutions, exactions, famines délibérées tuent en 200 jours plus de 5 millions d'hommes, femmes et enfants, soldats et civils.
Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri brossent la fresque du plus terrible affrontement de la Seconde Guerre mondiale, passant du Kremlin au QG du Führer, des états-majors des Fronts à ceux des groupes d'armées, du NKVD aux Einsatzgruppen, des unités en marche aux usines et aux fosses d'exécution. Une somme unique et exceptionnelle.
Un voyage inédit dans 3 000 ans d'Histoire.
Depuis la nuit des temps, Istanbul captive les esprits et attire des populations du monde entier. Et c'est parce qu'elle a toujours été aussi convoitée que la ville recèle de tant d'anecdotes et récits incroyables. Istanbul, Le conte des trois cités est l'occasion unique de se plonger dans ses trois mille ans d'Histoire exceptionnelle.
Au fil des siècles, Bettany Hughes nous dévoile avec son style si vivant les innombrables métamorphoses culturelles, religieuses, ethniques et architecturales de cette ville fascinante. De Byzance à Constantinople puis à Istanbul, l'auteure brosse un vaste tableau incarné par une étourdissante galerie d'hommes et de femmes ordinaires et extraordinaires.
De l'Âge du bronze jusqu'à l'émergence de la Turquie moderne, laissezvous transporter par un voyage unique en son genre.
Invité à donner une conférence en Ukraine dans la ville de Lviv, autrefois Lemberg, Philippe Sands découvre une série de coïncidences historiques qui le conduiront des secrets de sa famille à l'histoire universelle.
C'est à Lemberg que Leon Buchholz, son grand-père, passe son enfance avant de fuir, échappant ainsi à l'Holocauste qui décima sa famille ; c'est là que Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin, deux juristes juifs qui jouèrent un rôle déterminant lors du procès de Nuremberg et auxquels nous devons les concepts de « crime contre l'humanité » et de « génocide », étudient le droit dans l'entre-deux-guerres. C'est là enfin que Hans Frank, haut dignitaire nazi, annonce, en 1942, alors qu'il est Gouverneur général de Pologne, la mise en place de la « Solution finale » qui condamna à la mort des millions de Juifs. Parmi eux, les familles Lauterpacht, Lemkin et Buchholz.Dans cet extraordinaire témoignage, qui transcende les genres, s'entrecroisent une enquête palpitante et une réflexion profonde sur le pouvoir de la mémoire.Traduit de l'anglais par Astrid von Busekist.
Peur de la misère, de l'autre, de la violence, de l'au-delà, et bien sûr au premier chef peur des épidémie : en explorant les mentalités de nos ancêtres du Moyen-âge, George Duby permet d'affronter plus lucide les dangers d'aujourd'hui. Réalisés à l'aube du troisième millénaire, son analyse et son récit demeurent d'une étonnante actualité et nous frappe autant par leurs différences que leurs similitudes.
Le grand savant qu'était Duby joue à merveille le jeu de l'entretien : vif, clair et aussi captivant qu'accessible.
« La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a secourue avec une robe et des sous-vêtements.
Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n'avaient pas pu emporter.
Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée.
J'y voyais un symbole.
Nous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma soeur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre.
Nous faisions semblant de vouloir continuer. ».
Simone Veil raconte son enfance, sa déportation, et l'impact de cette épreuve dans sa vie.
Sartre écrit, dans Plaidoyer pour les intellectuels, que l'intellectuel est perçu comme celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, quand Beauvoir - cela saute aux yeux - se mêle de ce qui la regarde, dans ses livres sur le Deuxième Sexe et sur la Vieillesse. Depuis quelques décennies, la question sexe/genre a réussi à s'imposer comme problème théorique, et par conséquent comme champ de recherche, lieu d'explorations, de théories. Mais aucune position de surplomb n'est enore possible parce que l'objet de pensée échappe sans cesse à la sérénité académique, parce que le sujet de pensée doit défendre encore sa légitimité scientifique. Comment penser l'égalité des sexes ? Être un « être de raison » fut contesté au sexe féminin depuis Fénelon et la fin du xvii e siècle. Face à cette exclusion de la pensée, Geneviève Fraisse s'est construite en résistance à une ritournelle négative. La philosophie est le bastion le plus solide, parce que le plus symbolique, d'une suprématie masculine. On reconnaît plus facilement l'historienne que la philosophe, et à travers le parcours de l'autrice, c'est celui de toute une génération qu'on saisit. Le féminisme qui ressurgit au lendemain de mai 68, persuadé d'inventer l'Histoire, reprend un fil déjà ancien, celui du « nous » les femmes de 1830, saint-simoniennes, qui inaugure une dynamique d'émancipation féministe qui va jusqu'à #metoo. Notre xxi e siècle parle du corps politique, collectif, impensé du contrat social et de nos démocraties. C'est un pas de plus dans la représentation de ce qui a bloqué l'émancipation des femmes, donc l'égalité des sexes.
Exploitation des données privées, surveillance généralisée, addiction au smartphone, disparition de pans entiers de l'économie... Les critiques du monde numérique ne cessent de s'amplifier ; difficile d'ignorer les conséquences de l'utilisation d'Amazon, Facebook, Google, Instagram ou Netflix.
Et s'il existait un autre Internet, respectueux de nos libertés ?
L'ancien start-uper Maxime Guedj et la journaliste Anne-Sophie Jacques proposent de s'engager sur une nouvelle voie. Ils expliquent de l'intérieur comment l'utopie des débuts a engendré des entreprises tentaculaires. Ils sont allés à la rencontre de celles et ceux qui (re)font d'Internet un bien commun, un outil d'émancipation et de liberté : logiciels libres, design éthique, protection de la vie privée, information décentralisée...
Véritable manuel d'autodéfense du citoyen connecté, Déclic contient des fiches pratiques proposant des solutions pour ralentir, pour échanger, s'informer et agir autrement.
Un autre Internet existe déjà : libre à nous de le découvrir.
2182, des colons fuient la Terre devenue stérile dans une vingtaine d'immenses vaisseaux pour un voyage de deux cents ans. Toutes prennent la direction de Sinisyys, une autre planète bleue, dans le système 82 Eridani. Une seconde chance pour l'humanité. Mais à leur réveil d'un long sommeil en biostase, les occupants du Stern III ne se trouvent pas sur le nouvel Éden tant souhaité. Ici, point de voûte étoilée, et l'IA du vaisseau en panne ne peut leur donner aucune indication.
Les seuls indices que les passagers ont sont l'extraordinaire évolution de la forêt qui sert de poumon au vaisseau, et des Jardiniers - des pucerons génétiquement modifiés devenus scarabées. Combien de temps ont-ils bien pu passer en stase pour qu'une telle chose soit possible ? Et quel est cet environnement froid et noir, ressemblant à un tunnel aux proportions dantesques ?
Les mystères de l'Univers nous fascinent tous : chacun d'entre nous a un jour levé les yeux vers le ciel nocturne, la tête pleine de points d'interrogation.
Mais la plupart d'entre nous sommes trop occupés pour prendre le temps de goûter aux plaisirs de l'astrophysique !
Big-Bang, matière noire, quarks, galaxies naines... En douze chapitres brefs et pleins d'humour, Neil deGrasse Tyson nous donne les clés pour comprendre l'essentiel de ce que l'on doit savoir sur l'Univers.
Le guide pratique indispensable pour faire le tour du cosmos sans risquer de se perdre entre deux astéroïdes.
Partez à la conquête de l'espace avec le catalogue officiel de l'expo CNES Un voyage dans l'univers !
Depuis le lancement de Spoutnik en 1957, notre connaissance de l'espace a énormément évolué et nous repoussons chaque jour un peu plus les limites de cet univers encore si mystérieux. Entre son exploration, les missions des satellites, les avancées techniques et l'étude de notre planète, la recherche spatiale a encore bien des choses à révéler. De ses prémices à son avenir, de l'intérieur des fusées à l'infiniment grand des galaxies, c'est cette épopée que nous vous faisons revivre à l'occasion du 50e anniversaire des premiers pas de l'homme sur la Lune.
Plus de 80 images spectaculaires, commentées, enrichies d'avis d'experts, vous propulseront sur une trajectoire spatiale riche de découvertes et d'émotions.
Entretiens avec Francis Rocard, Jacques Arnould et Jean-François Clervoy.
Savez-vous que le 34 avril est un jour très utile ? Que certains fleuves coulent de bas en haut ? Que la Lune tourne en ligne droite ? Que la couverture de ce livre est peut-être rouge ? Et que tout en lisant ces quelques lignes vous voyagez à la vitesse de 300 000 kilomètres par seconde ?
Ces affirmations peuvent vous sembler absurdes, et pourtant elles sont vraies !
Notre perception du monde est parfois trompeuse. En science, le réel bouscule nos préjugés et ne cesse de remettre en cause nos plus intimes convictions. Il ne s'agit pas toujours d'être plus intelligent pour répondre aux grandes questions : il faut avant tout être astucieux. Un simple changement de point de vue suffit parfois à éclairer les phénomènes les plus complexes.
Les mathématiques en particulier nous offrent un outil puissant pour comprendre les rouages de l'Univers. Elles nous apprennent à penser plus large pour comprendre plus loin.
C'est ce que nous montre ici Mickaël Launay, à travers un voyage passionnant qui commence dans les allées des supermarchés et s'achève dans les profondeurs vertigineuses des trous noirs.
Ah, et il reste une dernière question : quel est le rapport entre tout cela et un parapluie ?
En 2002, le village de Trachilos en Crète fut le théâtre d'une émouvante découverte : des empreintes de pas quasi humaines, imprimées dans des roches datant du Miocène - la preuve que de grands singes bipèdes évoluèrent en Europe, bien avant l'arrivée d'Homo erectus il y a près de 2 millions d' années !
Qu'il s'agisse ou non de nos ancêtres, ces primates consacrent le statut exceptionnel de notre « supercontinent », une terre de métissage au carrefour de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique du Nord. Une terre de tous les changements, soumise à une intense activité géologique, à de profonds bouleversements climatiques, mais aussi à la pression de l'homme... Voici enfin l'histoire au temps long - de 100 millions d'années à nos jours - de tous ceux qui l'habitèrent : sa flore, sa faune, sans oublier nos lointains cousins humains.
Un formidable récit, visuel et documenté, où se croisent pêle-mêle récifs coralliens, mangroves, steppes glacées, ammonites, ptérodactyles, tortues, rhinocéros, tritons, mammouths et autres Néandertaliens...
Antispécisme, véganisme, statut de l'animal, sauvegarde de la biodiversité et nouvelle extinction de masse... La relation homme-animal vit un profond changement qui révolutionne nos lois, nos traditions alimentaires, nos loisirs, et questionne la place de l'homme dans sa relation au vivant.
Mais que pensent les dindes de Noël ? Assurément bien plus qu'on se le figure selon l'éthologue Fabienne Delfour, dont le propos éclaire l'essentielle réflexion à mener sur notre relation complexe à l'animal. La science a déjà montré que les animaux font l'expérience du monde de manière subjective, qu'ils ressentent une vaste palette d'émotions, qu'ils sont sujets à la joie, à la peur, au stress, à la douleur, qu'ils sont capables d'empathie et de solidarité ou, au contraire, de duperie pour servir leurs intérêts. En se faisant la porte-parole de l'éthologie constructiviste, discipline qui étudie le comportement des animaux considérés comme des sujets et non des individus, l'auteure propose d'aller plus loin, d'ôter nos lunettes de bipède anthropocentré pour s'intéresser à l'animal à la première personne et défendre son point de vue. S'appuyant sur l'observation de nos compagnons domestiques, des animaux sauvages et de ceux des parcs zoologiques, l'auteure nous propose de réinventer notre rapport à l'animal, de tisser de nouveaux liens avec eux et de trouver les moyens de leur protection et de leur préservation, de manière individuelle et au-delà des postures militantes, afin de bâtir un monde respectueux du vivant et soucieux du partage des ressources et de l'espace.
Oser se mettre à la place de l'animal pour bâtir une nouvelle solidarité du vivant.